@Jean Keim
Essayez de développer votre idée. Elle a déjà été étudiée par d’autres.
Donc, vous parlez d’utilitarisme. Il ne faut produire que ce qui est nécessaire, c’est cela ?
Bien ... je vous souhaite bien du plaisir pour déterminer ce qui est nécessaire à chacun. Qui va décider ? Un commissaire du peuple ? Sur quels critères ? Combien de personnes pour comptabiliser les ressources, les besoins, pour faire la distribution ?
Qui reste-t-il pour produire ? Qui va innover, puisque, si on détermine des besoins, c’est sur ce qui existe actuellement.
La seule chose qui ait jamais marché, c’est la recherche individuelle de profit. Si ce que je fais me rapporte de l’argent, c’est que je contente quelqu’un. Qui, je n’en sais rien. Savez-vous maintenant qui, finalement bénéficie de votre travail ? Non, c’est impossible.
Si ce que je fais ne me rapporte rien ou pas grand chose, c’est soit que trop de monde fait la même chose, soit que ce que je fais n’intéresse pas grand monde. J’ai donc intérêt à innover ou à changer d’activité.
Dès qu’on parle d’organisation sociale, il faut voir quels seraient les tenants et les aboutissants.
Imaginez un nuage d’oiseaux. Chacun règle individuellement son vol sur ses voisins. Et tout se passe bien.
Imaginez maintenant qu’un seul oiseaux, ou une élite d’oiseaux, veuille diriger l’ensemble, pour définir à chacun son plan de vol. Je suis près à parier que ce nuage ne parcourera pas plus de cent mètres.