Fergus,
Eh bien moi, je suis bien contente que
l’Islande ne se fourvoie pas dans ce guet-apens ; trois cent
trente mille oui, ça évite aux dirigeants de se croire tout permis
et de faire marcher la propagande : demain on rase gratis.
Ils auraient été bien inspirés, les
Grecs, de ne pas croire leurs salopards de dirigeants ; ils ne
sont pas très nombreux pourtant.
Les Espagnols, rappelle-toi : le
miracle espagnol, l’incroyable, l’étonnante montée en flèche de
leur économie... à crédit ! On voit où ils en sont, la
moitié au chômage, les côtes plus que bétonnées, et même
l’intérieur du pays, des aéroports qui n’ont jamais vu un avion, et
une ville qui n’a jamais vu d’habitants. Mais l’Espagne est un grand
pays avec, à sa tête toute une clique qui avait flairé le bon
coup pour s’en foutre plein les pognes.
Les Portugais, tiens, les Portugais !
Eux aussi auraient été bien avisés de ne pas voter pour les
sangsues, les traîtres à leur peuple.
La Slovénie, tiens les Slovènes, pas
très nombreux non plus mais une putain de propagande comme un Père
Noël ; ça faisait pas cinq minutes qu’ils y étaient, dans
l’UE, que le peuple avait compris qui descendait dans la rue !!
Trop tard.
Note bien qu’il y en a qui sont
contents, qui s’enrichissent ! Hein !
C’est plus facile de ne pas y rentrer
que d’en sortir ; c’est bizarre ça, non ? C’est pas comme
qui dirait un piège à couillons, un piège à peuple ?
Et les Français, se ravisant treize
ans après !!! Trop tard ; les gros lards qui nous dirigent
ne risquaient pas de l’écouter, le peuple !
Alors oui, et que la bière abreuve
leurs sillons, le 20 mars, sous un soleil noir !