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Aristide Aristide 20 mars 2015 13:11

@Jean-Yves ARCHER

Vous avez écrit : 


« Puis, à l’heure où les mouvements de fusions-acquisitions semblent être sur le point de repartir significativement ( voir prévisions d’activité des banques d’affaires ), les aléas de parité de l’euro vont induire des difficultés ( voir derniers rebondissements de la fusion Lafarge – Holcim ) et un effet d’aubaine puisque les valorisations des entreprises en zone euro seront amoindries de plus de 25% voire 35% si le trend se poursuit jusqu’à la parité avec le dollar U.S. »

Aujourd’hui, les deux sociétés annoncent qu’elles fusionnent. je ne vous blâme pas, cela ne démontre rien, pas plus que votre argument ne démontrait le contraire. 

Je voudrais signaler tout de même que le raisonnement que vous avez tenu est tout à fait comparable avec les discours tenu sur les « reformes structurelles » indispensables pour que notre industrie et nanana , enfin ... le discours entendu sur notre incapacité à évoluer.

Quand on interroge les grandes entreprises qui viennent s’installer en France, oui, oui il y en a encore, elles mettent toutes en avant la qualité de la formation, l’efficacité et la productivité des travailleurs et la qualité général de l’environnement, équipements, énergie, transports, santé,... Oui, elles parlent de la complexité de notre système mais loue son efficacité. 

Pourtant le discours sur notre « inefficacité » est incontournable, il faut à tout coup essayer de faire des « réformes structurelles » en terme moins choisis « élimer toute forme de protection sociale » et « alléger les charges sociales ». Les charges qui sont en fait des cotisations, Gattaz père se flattait d’avoir réussi à substituer ces termes, il ne vous vient pas à l’idée de parler de charges d’électricité ou d’assurances, vous parlez de facture ou de prime, ... 

Enfin, la doxa des économistes auto proclamés experts en déclinisme est là, contre toutes les évidences à essayer de faire passer une crise internationale du capitalisme financier pour les défauts d’une nation qui reste tout de même la 5 ou 6éme puissance économique du monde. 

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