C’est quoi le problème ? Que quelques technocrates un peu moins cons que la moyenne aient compris que pour s’adresser au monde, il faut parler sa langue ? Qu’ils aient laissé cinq minutes de côté notre arrogance nationale et notre vieux complexe colonial ? Qu’ils aient eu l’idée révolutionnaire que peut-être, le message de la France n’avait pas absolument besoin d’être exprimé en français pour être compris (ce qui est bien la moindre des choses pour un « génie français » supposé universel) ?
Allez-y, défendez le français, promouvez l’espéranto, faites la publicité du volapük, proposez l’ouralo-ingoutche comme langue commune de l’humanité, militez, militez... Pendant ce temps là, les Chinois travaillent. Et entre autres choses, ils apprenent l’anglais.