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eau-du-robinet eau-du-robinet 24 mars 2015 14:43

Bonjour Olivier,
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Évidemment les lobbies du nucléaire trichent et mentent pour nous imposer une technologie de plus en plus couteuse, non rentable, et produisent des déchets donc il faudrait vivre avec pend 100000 ans pour les plus radioactives, c’est à dire notre génération et celles du futur devront payer de plus en plus cher pour une surveillance qui s’applique sur la longueur de la durée de vie de ses déchets.
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L’éolien terrestre, par exemple, a vu ses coûts de production baisser considérablement. Actuellement, un mégawattheure coûte en moyenne entre 40 et 80 €. Ainsi, dès aujourd’hui, l’éolien terrestre est une solution plus économique que le nucléaire et il n’y pas de gestion de déchets radioactives.
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Il existe de techniques pour stocker les surplus de l’énergie éolien voire photovoltaïque avec un bon rendement
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Tirer profit du CO2 issu de la méthanisation

Concrètement, l’électricité excédentaire est convertie en dihydrogène (H2) et oxygène (O) par catalyse de l’eau comme c’est le cas avec certains systèmes de stockage énergétique sur site, à l’image de la plateforme Myrte développée à Vignola en Corse. Cependant, plutôt que de stocker l’hydrogène avant de le reconvertir en électricité via une pile à combustible, le projet VGV propose de le transformer en méthane et de l’injecter dans le réseau gazier. VGV est aussi une alternative à l’injection directe de l’hydrogène dans le réseau qui, si elle est possible, resterait limitée à une concentration d’H2 inférieure à 20%. D’un point de vue technique, la transformation de l’hydrogène en méthane est bien maîtrisée grâce à des procédés catalytiques basés sur la réaction de Sabatier qui utilise du CO2 et rejette de l’eau.

Les bénéfices seraient multiples, selon les promoteurs. En premier lieu, le stockage du méthane via le réseau ne nécessiterait pas de création de nouvelle structure de stockage dédiée. De même le réseau permet de valoriser cette réserve énergétique sous forme électrique pour répondre à l’intermittence et à la pointe électrique (par le biais des centrales au gaz) ou directement chez les utilisateurs de gaz pour leurs besoins. Pour Corinne Lepage et le professeur Bell, avec un réseau gazier permettant de répondre à une consommation de 110 térawattheures (TWh) et une production électrique de l’ordre de 540 TWh, la France dispose des outils pour gérer l’intermittence engendrée par la substitution d’un tiers sa production nucléaire par des renouvelables.

Autre bénéfice avancé, le procédé permet de valoriser le CO2 émis par diverses sources. En Allemagne, le dioxyde de carbone provient du biogaz produit par les installations de méthanisation. L’avantage est double puisque le méthaniseur bénéficie d’une valorisation du CO2 produit et offre un accès au réseau gazier. Les promoteurs allemands évaluent entre 20 et 40 TWh le potentiel de production de méthane qui pourrait ainsi être produit en utilisant le CO2 extrait des quelques 7.500 sites de production de biogaz outre-Rhin.
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