Ne confondez pas prisons canadiennes et prisons françaises. Elles n’ont rien à voir ensemble ...
La politique carcérale du gouvernement canadien est un modèle du genre. Les députés français sont d’ailleurs en train de s’en inspirer.
Allez donc voir les photos du centre où est détenue Nathalie Gettliffe, vous m’en direz des nouvelles ensuite. Les journalistes qui s’y sont rendus n’avaient encore jamais vu ça de leur vie. Il est, selon eux, plus proche du centre de vacances que de la prison.
Les femmes sont logées dans des chambres et non dans des cellules dont elles ont la clé et où aucun barreau aux fenêtres ne vient gêner la vue qu’elles ont sur le parc national qui entoure l’établissement. Elles sont totalement libres de circuler où et quand bon leur semble, sans être entravées de menottes. Elles sont nourries dans une cantine dont les menus sont préparés sur place et établis par une diététicienne tenant compte des spécificités de chacune d’entre elle (religion ou santé).
Nathalie Gettliffe peut confier son bébé à une baby sitter si elle souhaite se rendre à la salle de musculation. Elle peut également se rendre à différents ateliers ou groupes de paroles thérapeutiques de même que participer à des études auprès des associations de défense du droit des détenues présentes dans le centre.
Alors pas d’amalgame quand même ...