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En réponse à :


philouie 30 mars 2015 11:31

@Philippe VERGNES
Vide et creux oui. Votre méthode est celle de l’accumulation. Accumulation de références, de classifications, d’utilisation de jargons obscurs (que vous appelez « concept »), mais cette accumulation ne suffit pas pour donner du sens à votre propos : on a du mal à y voir un fil conducteur, quelque chose qui structure la pensée en dehors de cette obsession du coupable idéal qu’est le pervers narcissique. Ce que l’on voit, c’est un tas immense, mais informe. Une façon de donner sens à votre discours serait, par exemple, de proposer des solutions aux problèmes.

Pour ce qui est du maternage, vous voulez maintenant nous faire croire qu’il en est question dans ce texte au prétexte que Raccamier serait le premier à en avoir parlé. Non, soyons cohérent : ce n’est pas parce que je parle d’un type qui a tué sa femme que je parle en filigrane des couples qui s’entendent bien. Vous parlez uniquement de violence commise à l’égard des enfants et vous les faites selon une approche sexuelle toute freudienne à quelques détails près.
 
Pour ma part, je ne partage pas du tout votre approche : il se trouve que ces dernières années j’ai rencontré de nombreux enfants en bas age et leurs parents. Et je peux vous garantir que pour ces parents là, la question de la perversité ne se pose pas. Je ne dis pas qu’il n’y a pas, parfois, de la perversité, ou une forme de perversité, mais le problème ne se pose pas ainsi et de toute façon ne se résoudra pas ainsi. Il s’agit d’une voie sans issue simplement parce que c’est la voie du déni. Le problème est celui de la bonne volonté des parents et de l’accompagnement de cette bonne volonté.

Le maternage est quelque chose de positif qui s’accomplit au moyen d’actions positives. Il faut en comprendre la valeur  : les conditions de sécurité physiologiques et affectives des premiers mois de l’enfance forgent le sentiment de sécurité pour le reste de la vie, avec pour conséquence, moins de peur, moins d’agressivité et moins d’addiction.
Encore faut-il donner aux parents les moyens de ce maternage : du temps à consacrer à l’enfant, de la sécurité économique, de la sécurité affective.
Il faut également faire prendre conscience que si le manque de maternage initial se prolonge dans des addictions (physiologique comme les drogues ou le sexe, affectif par adhésion à des sectes etc...), il est tout à fait possible de rematerner l’individu malgré l’aspect régressif que cette démarche suggère, à mon sens essentiellement, par des pratiques corporelles comme le massage ou la prière.


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