CONSTANCE CYNIQUE DU VICE-RECTORAT
Ce matin à Kwezi, les propos de Rivo, porte-parole d’un sentiment
général qui en appelle à la raison, disent tout sur la manière qu’a
l’administration de plomber le peuple au lieu de le promouvoir.
Extraits : le syndicaliste reste désolé d’avoir à discuter avec des
sourds et autistes puisque le vice-rectorat veut toujours passer en
force... /... les « cours » de l’après-midi posent problème : les
enfants sont d’autant plus fatigués qu’ils s’ennuient pendant ces heures
en réalité de garderie.../... si les Antilles ont bénéficié de
dérogations, les autorités de Mayotte, elles, n’ont rien demandé
puisqu’elles n’en acceptent pas le principe... « on a à faire avec des
gens qui n’écoutent pas, qui ne comprennent pas... j’ai dû hausser le
ton puisqu’il faut d’autres dispositifs à Mayotte » .../... Le
responsable syndical qui doit être reçu au ministère précise : « ils se
mobilisent pour la rentrée... ces personnes qui nous abreuvent de mots
pour nous endormir vont bouger par force ».../... Concernant la pause
méridienne : elle ajoute à la délinquance pour les enfants qui rentrent
chez eux et, en moindre mal, elle permet l’embauche de clandestins pour
la garde si les parents travaillent.../... Rivo poursuit : « « ils »
conviennent que l’après-midi, c’est la garderie tout en n’arrêtant pas
de clamer qu’ils n’ont à faire qu’avec des fainéants » .../... « ils » ne
peuvent pas dire que nous sommes contre les rythmes parce que nous les
refusons dans le cadre des rotations sauf que la vice-recteur n’est pas
femme de parole, au point, même, d’amener le préfet à s’engager sur de
fausses bases !
C’est bien ce que nous disons depuis longtemps
sur Mayotte en Danger... Les rouages de la République sont engorgés par
des nomenklaturistes pète-sec dont le zèle à sens unique consiste à
appliquer toute la loi, même non-applicable parce que non-adaptée. Leur
obéissance servile apporte à une variante qui inverse la finalité des
principes républicains puisque ce n’est plus le peuple qui fait remonter
ses besoins (leurs représentants ont dévoyé leur mission) et que ce qui
est décidé « pour lui » redescend surtout « contre lui ».
Si cette
dérive doit rappeler la complicité honteuse dont l’administration s’est
rendue coupable lors de la collaboration de « l’État Français » avec les
nazis, elle entretient encore, à Mayotte, une nostalgie du temps des
colonies...
Notre vice-rectorat semble hélas se calquer dans ce schéma :
- Son autorité perfide des autorités s’en tient à imposer pour imposer.
- Son obéissance servile sert plus le pouvoir que la République.
- Ses postures ne sont pas sans évoquer le néocolonialisme.
Alors nous avons toutes les raisons de signifier à madame "Constance
cynique« et à ses adjoints planchant en tenue « petit blanc », »la
couture sur le petit doigt du pantalon", (long, je suppose parce qu’il y
eut l’époque du short réglementaire), que nous n’avons pas à respecter
leur mouture déviante du légalisme républicain.
« Méfie-toi de ce monde qui porte un habit pour travailler » me prévenait mon grand oncle Noé...
PS : en ce moment la dénonciation du néocolonialisme est entretenue par
le classement d’un logement occupé plus ou moins indûment par un
« métropolitain » en défaveur de la SIM (Société Immobilière de Mayotte)
parce qu’elle est dirigée par un « local » que le CA (Conseil
d’Administration) voudrait évincer... à suivre.