Ô doute, quand tu nous tiens !
L’éternel dilemne émotionnel/rationnel est posé, l’éthique au milieu, comme une conscience, comme un Jiminy Cricket qui vient nous titiller.
Emotionnel, bien sûr, si on torture à mort votre propre enfant, la 1ère réaction humaine est d’entrer dans le tribunal et trucider le tortionnaire, sans attendre la décision du Juge qui va envoyer un lambda en prison pour une quinzaine d’années, ce lambda qui va respirer, regarder à la TV ses séries préférées, boire, manger et rire.
Rationnel, comment sciemment laisser vivre un criminel patent, psychopate ou pas, et le nourrir, et le soigner,alors qu’il va nuire à nouveau, alors que les prisons débordent, alors que le budget de l’univers carcéral s’élève au bas mot à 3 milliards/an, alors que les porte-monnaies des Français sont vides et qu’ils doivent encore gratter pour les prisons, tout en mangeant leurs pâtes dès le 6 du mois.
Faut-il ou ne faut-il pas condamner à mort ?
Si on se pose la question, c’est que la réponse est déjà là.