« Voilà un lien solide autrefois qui signifiait l’appartenance à un société porteuse de valeurs communes. »
En 2009, le psychosociologue
Elian Djaoui écrivait dans "
Les
relations interethniques dans l’aire anglophone entre collaboration(s) et
rejet(s)", (Ed. L’Harmattan) :
« Exclure
l’autre en expulsant sur lui, d’une manière imaginaire, tout ce qui est
ressenti comme intolérable en soi, semble être la seule modalité pour s’assumer
comme sujet investi de « positivité ». Dans une certaine mesure,
l’exclusion et la violence sont au fondement du lien social. »
Or, nous savons que, de nos jours, l’exclusion et la violence contre l’Autre à majuscule, participent de l’ultime péché mortel ayant survécu à la déchristianisation. Donc, si Djaoui a raison, il était inévitable que que le lien social disparût, hors de petites communautés soudées par un fort sentiment d’appartenance.
Mais le plus simple reste quand même de décréter que ce Djaoui déconnait complètement.