Je suis désolé mais je ne trouve que caricatures et contre-sens.

Reprenons point par point :

« - Technologie : la véritable source de progrès, sans laquelle rien n’est possible »

Concrètement : en quoi la possibilité de rafraischir une information sans recharger la page rend-elle « tout » possible ? N’y at-il pas un tour de magie autour d’AJAX ? Attention à cet artifice surexploté par les vendeurs de « 2.0 ».

« - Contenu : grâce aux progrès de la technologie, le contenu s’améliore »

Qualitativement ? Quantitativement ? Est-ce la banalisation de la vidéo (jusqu’alors trop lourde pour la bande passante existante) qui à votre sens est une amélioration du conteNANT ? Dans la masse considérable d’information en grande partie de faible qualité, en quoi les « réponses à nos requêtes [sont-elles] plus intelligentes, plus pertinentes, et plus proches de l’humain » ?

« - Commerce : vers une intégration multi-acteurs et multimédia »

Le succès du e-commerce pour certaines activités (pas encore toutes) est la pérennisation du Web « tout court » grâce à une mise en phase d’une offre professionnelle avec le taux d’équipement des ménages et les contraintes économiques (pouvoir d’achat et mondialisation).

Quel rapport avec les startup sans business plan du Web 2.0 et les délires cocaïnomanes du Web 3.0 (je mets le Web sémantique de Tim B. Lee à part) ?

« - Pouvoir et influence : le pouvoir et les cercles d’influence sont modifiés »

« le pouvoir est désormais rendu aux utilisateurs » ... pensez-vous réellement que la capacité de pouvoir et la puissance d’Internet n’intéresse donc personne et soit laissé en pature aux gens, comme ça ?

Nous touchons au comble de la naïveté.

- Dimension sociale : vers une participation élargie des individus

Que le business monnaye l’User Generated Content est une chose. Il en restera le trash content et le contenu amateur professionnalisé, c-a-d d’un niveau de qualité acceptable.

Vous donnez une importance bien trop importante aux blogs, qui avec la mode Web 2.0, sont en train de passer depuis quelques mois.

Non que les blogs disparaissent demain, leur nombre continuera quelques temps à croître avant d’arriver à une masse critique. La nouveauté aura disparu et nous nous tournerons vers autre chose, car Internet, le Web, a horreur de l’immobilisme, l’évolution va se poursuivre.

Il n’y a eu aucune révolution. Il n’y a eu qu’une étape, celle d’un Web commercial, où les ruées vers l’or seront pour les gros et quelques petits élus ou rachetés.

Salutation sincères.