@ Bonsoir PIPO,
Cet article (et bien d’autres, tel que celui d’Alain Ksensée dont nous avions déjà parlé) est extrait du n° spécial de la Revue Française de Psychanalyse paru en 2003 sur la perversion narcissique dont on peut trouver tous les articles en libre accès sur le site
Cairn.info.
Une mine d’informations à lire toutefois avec attention en gardant toujours à l’esprit que certains auteurs rattachent la notion de pervers narcissique aux concepts freudiens de perversion et de narcissisme. Ce qui les conduit à commettre de nombreuses interprétations erronées au regard des phénomènes qu’a souhaité décrire Racamier (la perversion narcissique n’est pas érogène au sens où l’entend habituellement la psychanalyse orthodoxe).
Le problème de l’utilisation consciente ou non des techniques de manipulation (on peut effectivement faire l’analogie avec l’hypnose) du pervers narcissique est délicat. Si l’on peut dire que le p.n. utilise de tels moyens consciemment, il parvient à se convaincre que c’est toujours pour la bonne cause, mais ne chose est sûre : il n’a aucune conscience du « mal » qu’il provoque dans la psyché d’autrui (sidération, syndrome de Stockholm, dissociation traumatique, décervelage, etc.). C’est pour cela qu’il est utile de décrire avec précision ce qu’induisent de tels procédés afin que ceux qui ne souhaitent véritablement pas causer de torts à autrui puissent s’affranchir de tels comportements.