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Aristide Aristide 10 juin 2015 17:43

Plusieurs erreurs ou imprécisions . 


La Sécurité sociale est un système assurantiel, elle obéit aux règles d’assurance, la cotisation ouvre des droits pour ceux et seulement ceux qui cotisent et leur famille, ces droits servent à couvrir un risque, la maladie, la vieillesse et les AT. C’est un système d’assurance.

Les cotisations AF sont d’une autre nature, il n’est pas nécessaire de cotiser pour être bénéficiaire C’est un système de solidarité, un impot servant la redistribution. On comprendrai assez facilement que cette cotisation essentiellement calculé sur la base salariale soit étendu aux autres revenus.

Les cotisations sont différentiés entre salarié et employeur. La part salarié est prélevé sur le salaire, elle est proportionnelle jusqu’à un plafond, la cotisation employeur de même. Une différence, le précompte DOIT être payé par l’employeur, le non paiement est un détournement de fonds. Ce n’est le cas de la part employeur.

La Sécurité Sociale n’est plus gérée seulement par les partenaires sociaux de puis que la loi Juppé, le Parlement vote chaque année.

Ceci fait, le système de répartition n’a rien à voir avec un système de Ponzi. C’est un système qui a été en équilibre pendant des décennies. Il a permis à l’origine de verser des droits à des personnes qui n’avaient pas cotisés. A sa création en 1945 les retraites versés l’ont été grâce aux cotisations des actifs, pourtant ces personnes n’avait jamais ni capitalisé ni versé à un autre système.

Depuis quelques années, les libéraux essaient de faire passer ce système comme une escroquerie, arguant que le financement des retraités est basé sur le paiement de cotisations par les actifs qui n’auraient aucune certitude d’être servi à leur tour. C’est la vision un peu étriqué de ce système qui même s’il est faillible en période de crise économique et exige des ajustements en terme de durée de cotisation et/ou age de retraite est le plus sur. 

Ceux qui font la publicité de ces fameux systèmes basés sur la capitalisation ne parlent jamais des risques liés à ce genre de gestion, l’exigence d’un taux de rendement important et aussi la possibilité de dépréciation par de mauvais investissements des capitaux versés. De plus, il est le lit de tous les excès du capitalisme par le jeu capitaliste indispensable pour maintenir le versement de pension. Par exemple, actuellement la faiblesse de la croissance impose de large restriction à ce système.

Maintenant, il existe une littérature très étoffée qui analyse les avantages et inconvénients des deux. Il est assez facile et français de faire comme si notre système n’était pas viable, il est pourtant de la même veine que celui des autres pays européens qui sont aussi à base de répartition. Ilexiste un erapport du COR qui répond à de nombreuses questions posées ici.




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