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6ber 6ber 28 juin 2015 11:50

L’euro est une aberration. Une monnaie unique pour 27 pays aussi différents ne permet aucune variation des cours.
La variable d’ajustement nécessaire au privé devient publique. Une austérité obtuse et contre productive en devient son corollaire.
Mais jusqu’à quand ?
Sauf à renégocier un nouvel étalement de paiement d’au moins 4 ans, si on considère un excédent primaire de 1,5% l’an, constant ou supérieur, Il sera difficile pour les Grecs de rester dans l’UE.
Nous sauront le 5 juillet si c’est le cas en espérant que cette propagande obsessionnelle essayant de nous faire croire qu’une sortie de l’espace financier Européen serait la ruine de tout pays de l’UE, ne finisse pas par abrutir nos amis Grecs et qu’ils seront les pionniers du démantèlement de ce monstre qui n’alimentent que les grosses structures financières.

En quoi le peuple Grec y perdrait-il ? A condition de ne pas sortir du pays pendant les premières années.
Après la nationalisation de la banque centrale Grecque revenir à l’ancienne monnaie ne poserait pas (trop) de problème au citoyen, puisqu’après dévaluation, 1 Drachme serait égale à 1€ ou à 1$ et qu’à l’export les entreprises seraient gagnantes si export = ou > import.
Idem en ce qui concerne le marché intérieur qui serait de ce fait redynamisé par une production nationale et la création d’entreprises indispensable à son fonctionnement.
De plus si la Grèce fait sécession, on peut imaginer que d’autres pays, prêt à sauter le pas, s’engouffrent dans la brèche et deviennent ses partenaires privilégiés.
Rendez vous le 5 juillet, avec impatience.

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