Le problème majeur est que dans le domaine médical, comme dans trop d’autres, la seule manière de faire carrière, de progresser, d’avoir de l’avancement ou des crédits est de publier. Avoir des articles acceptés, avoir une épreuve de titre fournie. Or pour qu’un article soit accepté il faut qu’il apporte quelque chose...d’où la tentation de chercher par tous les moyens à trouver ou fabriquer une étude, un article qui va passer le comité de lecture et être publié.
En médecine, à partir d’un certain niveau, celui qui progresse dans sa carrière n’est pas celui qui sait le mieux réconforter une vieille dame en fin de vie, mais celui qui s’enferme loin des patients pour pondre article sur article. L’obsession peut devenir : articles-publications congrès-posters-études cliniques...en s’éloignant du rôle du soignant pour devenir un statisticien tordant les chiffres pour leur faire dire quelque chose de présentable et publiable.
commençons par supprimer cette course à la publication, hélas devenue planétaire