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T.B. T.B. 20 décembre 2006 19:48

À la fin 2004, la dette publique de la France se montait à 1069 milliards d’euros (estimation INSEE), et les intérêts de cette dette se montent à 47 milliards d’euros pour l’année 2004, soit 20% du budget de l’État. Le service de la dette publique est le second poste budgétaire de l’État français, après celui de l’éducation nationale et avant tous les autres.

Pour l’année 2005, la dette publique était de 1138,4 milliards d’euros, soit 17 800 euros pour chaque Français. Concrètement, l’ensemble des emprunts émis par l’État français, la sécurité sociale et les collectivités locales représenteront les deux tiers de la richesse produite par la France en 2005, même s’il est hasardeux de comparer ainsi un flux (création de richesses) à un stock (quantité de dettes).

Au 31 mars 2006 la dette publique s’éleve à 1146,3 milliards d’euros. (Source INSEE)

Le service de la dette de l’État devrait augmenter d’1,3 milliard d’euros en 2005. En revanche, le ministère des finances pense pouvoir renégocier 118 milliards en 2005 et profiter de taux d’intérêts plus bas, réduisant du coup un peu la charge des intérêts. Le ministère espère de même une réduction du déficit budgétaire de 10,2 milliards et sur une stabilisation en volume du montant global de la dette. De plus en 2005, l’État peut espérer une soulte de 6,9 milliards d’euros versés par Électricité de France.

Il est important de comprendre que même quand le déficit se réduit, la dette publique augmente si le déficit est plus important que les remboursements en capital. En revanche, il suffit que le déficit (en proportion du PIB) passe en dessous du taux de croissance du PIB pour que la dette publique (en proportion du PIB, et non en valeur absolue) se réduise.

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Fort de cet éclairage gratuitement offert par Wikipédia, je te signale mon cher Volt que ce n’est pas ton petit Bayrou qui va faire la différence avec l’UMPS.

D’abord parce que l’industrie pharmaceutique est largement responsable du trou de la sécu. Le français est celui qui consomme le plus de médicaments au monde. Il n’est pas plus malade que les autres. Simplement son médecin est démarché pour lui en prescrire un maximum.

Ensuite, la fameuse soulte d’EDF correspond au fait que les 300 000 électriciens et gaziers d’EDF n’ont jamais cotisés (et le montant est bien supérieur à 6,9 milliards d‘euros). S’il devaient le faire l’entreprise EDF serait immédiatement en faillite.

Cela plus une gabegie colossale au sommet de l’Etat et de nos Institutions, une Cours des Comptes totalement corrompue de l’intérieur et des audits qui ne sont jamais indépendants.

Qui dirigent les grands groupes pharmaceutiques, d’autres lobby pétroliers ou autres ainsi que le nucléaire français (donc EDF) ? Des personnes comme Anne Lauvergeon, Edmond Alphandéry ou JL Boulanges (UDF) , tous membres de la Trilatérale qui décident du sort économique de 7 milliards d’individus sur la planète et inter-pénètrent tous les partis politiques (français, si on se limite à la France) de gauche à droite.

Il ne suffit pas de rayer son nom du Comité actuel de la Trilatérale, comme l’a fait ton ami Bayrou en 2005 à l’approche des présidentielles, pour se donner des airs de « monsieur propre ». Dans quoi ton histoire d’investissement ? Dans la Défense avec de nouveaux contrats accordés à Bouygues, Dassault et Lagardère ? ...


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