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Onecinikiou 30 juillet 2015 08:35

@jacques casamarta

M. Casamarta, Sarkozy n’a pas plus trahi le vote du peuple lors du référendum de 2005 que ne l’a fait Tsipras lors de celui de 2015. Il faut être d’une malhonnêteté et d’un parisianisme échevelé pour prétendre du contraire. 

La vérité est que Syriza est au pouvoir, ou du moins en capacité de recouvrer les véritables leviers de pouvoir, et que ses cadres dirigeants ont refusé l’obstacle. Ils vont le payer très cher, et déjà électoralement. 

Attention, car si l’argument consiste à dédouaner Syriza et Tsipras de leur responsabilité historique devant leur reddition face à la Troïka, en invoquant le fait qu’ils aient eu le couteau sous la gorge et finalement pas le choix de capituler alors même qu’ils avaient le soutien d’une majorité de leur peuple et une légitimité démocratique incontestable, alors cela veut dire très explicitement qu’aucune autre politique n’était possible ; que cela vaut également reconnaissance que nos faux révolutionnaires mais vrais sociaux-démocrates europeistes ont délibérément menti, pris de faux engagements et fait de fausses promesses à leurs sympathisants et citoyens tout au long des derniers mois, lors aussi des campagnes électorales, en faisant croire du contraire et qu’une alternative était possible.

Vous aurez beau tourner autour du pot et essayer de dédouaner les actuels « dirigeants » grecs qui ont de fait aliéné leurs prérogatives et se sont fourvoyés, ce qu’ils ont fait du référendum - sur leur initiative comble de l’abjection - cela s’appelle en droit des affaires une faute au mandat. En politique cela s’appelle une forfaiture, et mérite douze balles dans la peau.

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