• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


njama njama 30 juillet 2015 12:06

Il semble y avoir aussi des dérogations pour les prêtres étrangers qui disposent de statuts particuliers *. Au plan administratif national, prêtres, imams, rabbins peuvent bénéficier d’une carte de séjour temporaire qui peut être accordée à ceux voulant vivre en France en qualité « d’inactif » (ce qui suppose qu’ils ne sont pas considérés comme salariés !)... voir conditions http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F302.xhtml

Pour faire face à la crise des vocations et au clergé français vieillissant (moyenne d’âge 72 ans chez les prêtres français) les autorités ecclésiastiques font de plus en plus appel à des prêtres étrangers.
« Selon le Guide 2014 de l’Église catholique de France, elle compte 1.620 prêtres »venus d’ailleurs« , dont 916 Africains et 314 Européens (dont une moitié de Polonais). A rapprocher du nombre total des prêtres présents en France, soit 16.830 hommes. »
Cette immigration de main d’œuvre étrangère est réglementée par le Vatican et ses diocèses (appelons un chat un chat) se fait au titre de Fidei donum (« don de la foi »), du nom d’une encyclique publiée par Pie XII en 1957, initialement prévue pour mettre en œuvre l’évangélisation de la planète, car à la base cette encyclique visait surtout l’évangélisation de l’Afrique. Vatican II (1962) poursuit d’ailleurs les mêmes objectifs prosélytes mondiaux. Les « Fidéi donum », prêtres sans frontières !
L’Église, multinationale intercontinentale, considérant qu’il « n’y a pas d’étrangers dans l’Eglise » comme l’explique la Conférence des évêques de France.
L’Église, un statut supra-national ?
* « Tous les prêtres africains en France n’ont pas le même statut. Certains disposent d’une sorte de contrat de trois ans renouvelable dans le cadre d’un accord entre deux églises : ce sont les Fidei donum. D’autres sont prêtres-étudiants dans des instituts catholiques ou à l’université et interviennent à mi-temps dans des paroisses. D’autres encore séjournent en France pour raisons médicales et rendent de menus services quand leur santé le leur permet. Enfin, certains assurent pendant les mois d’été le remplacement de prêtres en vacances. Dans tous les cas, qu’ils soient curés de paroisse ou membres d’équipes sacerdotales, un accord entre les évêques des paroisses d’origine et ceux des paroisses d’accueil est indispensable. » (source : jeuneafrique.com)


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès