Qu’elle reste posée aujourd’hui, tient au fait que les communistes - et ils ne sont pas les seuls - font souvent référence au programme du Conseil National de la Résistance sans jamais reposer la question de sa souveraineté.
Or, c’est bien cette même souveraineté qui - accaparée, grâce à la Constitution de 1958, par les différents présidents de la république - débouche de plus en plus souvent sur des décisions qui engagent pour les décennies à venir (guerres, chômage, jeunesse abandonnée à ses dettes futures) sans que les citoyennes et citoyens n’y puissent rien.