Etre
cinéphile c ’est comme être mélomane... c’est aimer la bonne musique. Et si
vous ne savez pas ce qu’est le bon cinéma... c’est que vous ne savez pas ce
qu’est un auteur, et pas simplement un type qui écrit des livres.
Le cinéma
d’Eastwood n’élève aucune conscience et ne permet pas de rebondir plus loin,
plus haut vers d’autres réalisateurs : Félini, Bergman, Casavettes...
Certes, Eastwood
aurait vraiment tort de se gêner. C’est sûr ! Aussi, ce qui est en cause
ici, c’est le fait que la critique cinématographique française est incapable de
voir chez ce réalisateur ce qu’il y a à
dénoncer et d’accepter de se faire rouler dans la farine. Une critique d’une complaisance inouïe.
Rien de
surprenant néanmoins : voyez qui sont les propriétaires des Cahiers, de
télérama, de Positif et des Inrocks !
Suivre l’argent…
contentons-nous de suivre l’argent ;
et tout devient clair.
Alors, cette
critique aurait-elle vraiment les moyens de cette dénonciation ? Avec quelles
conséquences pour leur avenir professionnel à tous ?
Devinez.