> D’ailleurs depuis quand Live Messenger fait-il partie du Web 2.0 ?
Justement Messenger, comme un très grand nombre d’applications Web extrèmement répandues (P2P, streaming), ne repose pas sur HTTP, et pourtant il y a infiniment plus d’utilisateurs d’application non HTTP que d’application HTTP. Quittez donc votre blog et regardez dans la chambre de votre adolescent.
80% du trafic Internet n’est pas constitué d’applications HTTP et cela ira en s’accroissant.
Il n’y a aucune raison pour qu’une combinaison acrobatique de navigateur, de script et d’un format très lourd de terminal (le PC actuel) soit à l’origine d’une mobilisation des citoyens. MSN et le SMS ont certainement fait infiniment plus pour l’apprentissage de la formalisation de la pensée et du débat contradictoire chez les jeunes adultes.
En ce qui concerne leurs ainés le fait que les citoyens soient éduqués et préparés au débat par des années de pratique associative est aussi une explication beaucoup plus plausible que cette esroquerie intellectuelle qui voudrait qu’il suffisait d’écrire une classe Javascript de quelques dizaines de lignes pour révolutionner le monde
Les consultants et les philosophes du WEB 2.0 n’useront jamais d’une méthode scientifique pour recenser le développement supposé du Web 2.0, pourtant les statistiques sont aisément disponibles, jamais on aura droit à un recensement des pratiques liés aux nouvelles technologies. Jamais il n’y aura d’élément financiers, jamais il n’y aura d’enquètes d’opinions.
Les techniques de propagande des Webistes sont aussi légères que les idées qu’ils propagent.