Enfin un article qui aborde le fond du malaise ressenti ... par l’entourage qui me concerne et m’intéresse
Et bravo, particulièrement pour cette formulation :
"si on prétend être une démocratie, le peuple a raison. Et si une grande
partie du peuple ne vote pas, c’est qu’il a ses raisons, et c’est à la
politique publique de s’adapter, pas le contraire.«
Je dirais que la question à creuser serait, en fait, une remise en cause et un remue-méninges concernant les techniques et conventions actuelles de légitimation des prises de décisions (politiques) concernant le collectif.
Quels sont en fait les arguments (trop systématiquement sous-entendus, jamais rappelés ; mais certainement largement ignorés par une grande majorité) qui nous laissent croire à la nécessité absolue d’une représentation du peuple pour exercer le Pouvoir politique ? à la possibilité d’une »démocratie représentative" qui ne soit pas un oxymore fort spécieux ? à la pertinence de La technique très spécifique de représentativité et de légitimation que nous impose la norme officielle en vigueur ?
Avant d’aller plus loin, je tiens tout de même à signifier qu’il n’est pas question pour moi, de vouloir faire prévaloir une quelconque ’technique’ de démocratie ou de légitimation démocratique sur la nécessaire foi première en la pertinence d’une tension vers l’idéal vraiment démocratique.