’Pourquoi je n’ai jamais été soralien’, préface de Blanrue au livre ’le mythomane’. Phrases choisies :
"Au-delà de nos désaccords de fond liés à son idéologie sans cohérence et
à sa personnalité patibulaire, le principal reproche que j’adresserai à
Soral est d’avoir fait fructifier une petite entreprise cynique au
détriment de l’objectif annoncé à l’origine : le renversement du
système. Le slogan de Kontre Kulture : « Produits dissidents en tous
genres » en dit long sur la mentalité ayant présidé à sa création. On ne
devient pas Maximilien de Robespierre en vendant des mugs,
Louis-Antoine de Saint-Just en refourgant des bouteilles de pinard
labellisé dissident, Camille Desmoulins en brocantant des lampes
Petromax, Jean-Paul Marat en éditant des livres dont une large part sont
disponibles gratuitement sur le Net.«
»En
aucun cas, Soral ne nous a montré qu’il était le modèle de l’homme que
nous voulions voir advenir. Il eût fait merveille dans la vente
d’aspirateurs à domicile ou comme aboyeur pour un spectacle de
catcheuses dans de l’huile de vidange, mais comme penseur de l’avenir ?«
»Au lieu de chercher à devenir, sans jamais s’en approcher, la synthèse
de Clausewitz, Lénine, Mussolini et Mohamed Ali, il eût été préférable
que Soral se contentât d’un rôle à sa mesure. S’il est un domaine dans
lequel je ne remets guère en cause ses compétences, c’est indéniablement
celui de la mode masculine. Imbattable sur le pantalon de velours à
bretelles, il est aussi incollable sur la cravate rétro et le nœud
papillon tendance ; je ne lui chercherai pas querelle sur les subtilités
du look new wave. Bien distribué, mieux conseillé, il aurait pu devenir
la Mademoiselle Agnès de la dissidence. Son côté fashionista s’y serait
épanché pour l’agrément de tous. Tant pis ! On constate une nouvelle
fois ce qui arrive quand une vocation est contrariée !"
Ici :
http://blanrue.blogspot.fr/2015/09/pourquoi-je-nai-jamais-ete-soralien.html