J’ai vécu 10 ans dans une ville, Tanger, anciennement internationale, où coexistaient des communautés, des races, des religions, des langues et des nationalités différentes.
On allait indifféremment aux fêtes des uns et des autres, et je n’ai dans ces années soixante jamais entendu le moindre mot raciste.
Comme j’ai découvert en rentrant en France pour la première fois les mots servant à désigner péjorativement les arabes.