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En réponse à :


ddacoudre ddacoudre 15 septembre 2015 22:12

je te taquine un peu, nous sommes effectivement dans l'option du libéralisme qui prône le contrat d'une manière plutôt naïve en imaginant que la bonne volonté et la foi chrétienne suffisait à noué de justes relations.
R barre avait fait volé en éclat la politique conventionnelle, mais j'ai aussi le souvenir de la CFDT qui prônait la préférence du contrat d'entreprise et dont l'on retrouvait beaucoup de ses acteurs au PS d'alors. de cela nous est sorti l'obligation de négociation annuelle.
les négociations de branches qui constituent le planché sont passé de la conquête à donnant donnant et enfin au chantage à l'emploi. Cette usine est dans le cadre du rapport de force actuel ; et s'inspire des think tank

 

Les think tank en embuscade

 

Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne.

 

Thierry Pech, directeur général du think tank Terra Nova.

C’est la hiérarchie des normes qui est dans le viseur. Deux rapports ont été publiés la semaine dernière, coup sur coup, traitant de ce sujet. L’un venant du très libéral Institut Montaigne, l’autre de la fondation Terra Nova, présidée par l’ancien secrétaire général de la CFDT. Le premier veut faire des accords d’entreprise la « norme de droit commun » qui s’imposerait aux accords de branche et à la loi, tant sur les motifs de licenciement que sur le nombre d’élus des IRP ou sur le salaire minimum… Le rapport du second think tank prône pour sa part que « l’accord conclu au niveau d’une entreprise ou d’une branche déroge à la loi et au règlement ».

Cerise sur le gâteau, l’Institut Montaigne s’est offert un sondage, publié par Les Échos, qui affirme que sept Français sur dix « sont favorables à de nouveaux assouplissements des 35 heures. À condition que ces dérogations se fassent en « accord avec les salariés ». Le Figaro titrant, à propos de ce sondage, Les Français se disent prêts à renoncer aux 35 heures. Ce que ne disent ni Les Échos ni Le Figaro, c’est que la question posée « Selon vous, faut-il laisser les entreprises fixer librement le temps de travail, en accord avec leurs salariés ? », n’évoque ni les 35 heures, ni la durée légale du travail et se révèle assez éloignée des conclusions qu’ils en tirent...

 cordialement....


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