Très agréable de
lire un article à contre-courant. J’étais sceptique à la première lecture
mais il est vrai que certains de vos points sembles très sensés et posent des
questions cruciales sur notre modèle de société.
Il est vrai que
de nombreuses campagnes de culpabilisation et de normalisation de l’individu (via
la publicité/propagande moralisatrice par exemple) entrainent un transfert de
responsabilité des industriels vers le citoyen et, plus grave encore, cela légitime
les pratiques inacceptables de l’industrie telles que le suremballage ou le
gaspillage alimentaire. Marre des pubs du genre "recycler c’est bien ;
faites le pour vos enfants ; faites le pour vous ; si tu ne recycles pas
t’es un co****d.
Cela ressemble
beaucoup à ce que l’on a observé avec la cigarette : aujourd’hui, les gens
qui fument sont présenté comme des irresponsables et des égoïstes ("qui
creusent le trou de la sécu") alors que les industriels peuvent toujours
vendre des cigarettes …
Il est également vrai que l’on
doit s’interroger sur la santé mentale de nos sociétés quand l’on empêche et l’on
condamne « le voleur de pommes » alors que les plus grands voleurs et meurtriers
de l’histoire ne sont que rarement inquiétés (détournement de fond, évasion fiscale,
fraudes, guerre illégitime...).
" Le manque
de radicalité est la marque de l’extrémisme" est une phrase que je trouve assez
paradoxale pouvez-vous expliquer ?
Non les braves gens n’aime pas que l’on suive une autre route qu’eux.