• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Hervé Hum Hervé Hum 4 décembre 2015 14:01

@Nycolas

Je fais là un portrait volontairement simpliste de la situation, mais ce que je veux dire c’est qu’aucun contrat social n’est au-dessus de la nature humaine, qui finit invariablement par reprendre le dessus.

Un contrat social n’a pas pour but d’être au dessus de la nature humaine étant donnée qu’il est établit par cette même nature humaine. Il a pour but de permettre la cohésion sociale. Maintenant, reste à savoir quel est le contenu de ce contrat social.

C’est qu’il ne sera pas le même dans une monarchie ou dictature que dans une démocratie.

Mais aucune société ne peut survivre et encore moins se développer sans contrat social.

dans le système actuel et passé, occidental du moins, on peut écrire que la loi est la philosophie du plus fort et le droit, les concessions faites par celui-ci aux faibles en échange de leur soumission. L’histoire récente montre que ces concessions se sont faites crescendo, mais qu’elles ont atteint leur plafond au delà duquel ces concessions viennent tout simplement priver le fort de son avantage. Conséquence, tout est fait pour éliminer certaines concessions. C’est ici qu’intervient le plus l’internet.

Ensuite, si l’histoire montre la dominance et persistance du chef, c’est que l’histoire de l’humanité est faites de confits autour de la propriété, de la terre et des êtres. Or, la seule condition qui impose d’elle même la présence d’un chef, est l’état d’urgence et nulle autre. (dans le monde animal, l’état d’urgence est la règle, mais chez l’humain ? celui-ci ne tend t-il pas à en faire une exception ? ).

en fait, on peut résumer cela en quelques aphorismes

la nécessité du chef naît de la guerre ou menace de guerre et se meurt par la paix (ceci car l’état d’urgence ne permet pas la collégialité de la décision qui nécessite le temps du débat, de fait, on confie alors le pouvoir à un chef que l’on juge providentiel).

Que l’on peut compléter par cet aphorisme : le pire ennemi du chef est la paix et son meilleur allié la guerre ou menace de guerre. Pourquoi donc croyez vous que le capitalisme porte la concurrence comme la pierre philosophale du système économique ? Nécessité du chef qui ici se traduit par nécessité des riches !

Là, l’histoire ne montre que cela ! (dernier en date avec les attentats du 13/11) La difficulté sera pour vous de montrer que la généralité est contraire, car vous pourrez trouver l’exception, mais pas la règle.

Comprenez donc bien un détail, l’histoire dont vous avez connaissance est celle de la lutte quasi perpétuelle entre les humains pour l’appropriation de la terre et des êtres, donc, une histoire où la nécessité de chef est sollicité en permanence. Vous avez très peu de cas où la paix est telle qu’elle aboutit à la suppression du chef. on le note le plus souvent dans un cas types. Lorsqu’un empire est à son apogée et où il n’a plus d’ennemis déclarés. Dans ce cas, on peut surtout remarquer que cet empire sera poussé vers la chute de l’intérieur, c’est à dire, par ceux qui voudrons redynamiser la nécessité de chefs. Sauf bien entendu si un nouvel ennemi extérieur se présente, ce qui dans l’histoire de l’humanité n’a jamais manqué d’arriver à tous les empires. Dans ce dernier cas, lorsque le chef ne remplit plus son rôle de chef face à une menace identifiée , il est renversé et appelle à son remplacement par un chef qui remplira pleinement son rôle pour affronter cette menace. Il y a une pléthore d’exemples !

Ainsi donc, construire une société fondé sur des principes universellement admis est incompatible avec une société de domination et d’exploitation, car elle aboutirait à la paix universelle en lieu et place de la guerre perpétuelle. Où il subsisterait des chefs occasionnels pour répondre à une situation d’urgence, mais qui ne serait plus un état naturel, sinon exceptionnel.

La seule alternative pour réaliser cette société paisible, donc juste fondamentalement, est la responsabilité, définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui et non envers soi même car là réside la souveraineté, la seule qui soit inaliénable.

Hors cette alternative, l’humanité restera prisonnière de l’état d’urgence permanent dû à l’injustice sociale, dû à la propriété sur l’espace commun et le temps de vie des êtres.

je vous invite à lire ces trois articles pour une meilleure approche

droits, devoirs et responsabilité, droits, devoirs, responsabilité et nouveau paradigme et enfin, la révolution des citoyens responsables

Si vous devez les lire en diagonale, ne les lisez pas, car ils sont impossible à comprendre ainsi. Sauf si vous tenez à débiter des conneries.

Sinon, je serais content de lire votre critique !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès