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Hervé Hum Hervé Hum 21 novembre 2015 10:09

@ddacoudre

Votre propos n’est pas contradictoire du mien et le salariat non plus. le système capitaliste reposant non pas sur le salariat, mais sur la propriété du capital exploitant le salariat.

Dans le système capitaliste, le salariat est sous tutelle des possesseurs des moyens de productions, mais supprimez cet intermédiaire et vous voyez que le salariat renvoi à l’état, mais celui ci n’est pas un mode de gouvernance, c’est un outil indispensable, consubstantiel de toute société complexe, c’est à dire, qui dépasse le niveau communautaire, local.

en d’autres termes, cela ne renvoi pas forcément à un système socialiste de type soviétique stalinien.

Mais en fait, ici, l’idée de salariat est lié au principe d’équilibre entre droits et devoirs, suivant les deux aphorismes « tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit »’ et « nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de droits qu’il ne réclame de droits ». Ces deux aphorismes découlant de la définition de la responsabilité comme étant la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

Ces deux aphorisme (entre autres !) définissent de manière logique le principe du salariat, c’est à dire, que chacun est salarié de lui même ! De telle sorte que chacun « peut faire commerce de ses capacités productrice » et rester maître de la richesse produite, mais plus de pouvoir exploiter et posséder celle produite par autrui.

Pour l’instant, je n’ai fait qu’aborder les grands principes et n’ai pas abordé ses conséquences logiques quand à sa mise en oeuvre en tant que système économique. J’avoue que j’attendais l’apport de personnes comprenant ce que j’écris, mais pour l’instant, je n’ai pas vu grand monde ! Pourtant, le système est évident et surtout, reprend tous les outils existants, il ne fait qu’en changer les réglages de carburation. Mais peut être que Pierre JC Allard !?

Tout ceci peut aussi être compris à travers la notion de l’habeas corpus ad subjiciendum.

Question que je pose à l’auteur de l’article en tant qu’avocat !

Cet habeas corpus subjiciendum est en quelque sorte le cheval de troie du système actuel, puisque celui s’est bâti autour de ce principe alors même que ce principe est ce qui peut et doit abattre la rhétorique des pseudos libéraux, puisqu’une lecture générale et non restreinte, interdit aussi d’exploiter autrui à son profit.


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