« ... Va-t-elle remettre en cause une grande partie des processus de production ? Peut-être. Certains disent déjà : certainement. »
Vous voulez rire ?
« Difficile alors de débattre d’une retraite à soixante ou soixante-cinq ans ! »
Apparemment oui !
Si vous semblez mieux que d’autres averti de l’ampleur des effets de la révolution numérique, vous omettez soigneusement d’en évoquer les enjeux sociaux et humains cruciaux pour la foule croissante des « sans-dents » et de ceux qui n’ont pas encore imaginé les rejoindre : dès lors qu’au travail humain le progrès technologique substitue automatisation et robotisation, informatisation, miniaturisation, connexion, ..., n’est-il pas temps - et d’urgence - de réenvisager le rapport de ce dernier au ressources qui s’y trouvaient traditionnellement associées. Et donc, de réapproprier le bénéfice de cette évolution à l’ensemble de la communauté, plutôt qu’au 1% qui se sont déjà accaparés près de la moitié de la richesse planétaire ?
San quoi ce tsunami sera celui d’une tyrannie numérique marquée par un rapport de dépendance et d’asservissement technologique sans équivalent, mais digne des pires cauchemars d’Huxley, Orwell et Tolkien réunis.
Salutations !