@ kalachnikov,
Je suis très loin d’avoir suivi tous vos posts sur le sujet... et la dernière fois que nous en avions parlé sous mon article y faisant référence, vous avez perdu mon attention au moment même où vous m’avez parlé d’idolâtrie de la psychanalyse alors que mon approche est plutôt pluridisciplinaire. Il faudrait que je relise ces échanges en y portant un autre regard... je n’en ai pas encore eu le temps, mais concernant le complexe d’Œdipe vu par Freud, ma position est plutôt bien résumé par cet article de Marc-André Cotton :
« La véritable histoire d’Œdipe » tant il est vrai que Freud a plutôt projeté ses propres « névroses » sur autrui. (On peut même dire, pour reprendre un concept de Racamier, qu’il a déliré dans le réel au travers de sa psychanalyse.)
Par contre, pour avoir constaté par moi-même et de visu les ravages de l’incestuel (et non pas de l’inceste) dans certaines familles, je ne peux pas vous suivre sur cette question-là, car je ne peux aucunement considérer ce problème qui touche à la séduction d’un enfant par un adulte comme un simple folklore. C’était d’ailleurs un peu le sens du propos de Ferenczi concernant son essai sur la confusion de langue entre les adultes et l’enfant. Hypothèse sur laquelle se fondent les travaux de Racamier.