@ kalachnikov,
« ... s’il n’existait qu’une seule notion à conserver de la psychanalyse, ce serait celle d’incestuel... » (j’avais oublié le « à conserver » dans mon précédent message au sujet de ce que dit le systémicien Jean-Claude Maës).
Je comprends l’idée exprimée par Nietzsche. Elle n’est guère contestable. Toutefois, il ne s’agit pas tant en la circonstance d’ériger un nouveau sanctuaire que de chercher à comprendre l’origine des psychoses et autres troubles mentaux (perversion en l’occurrence puisque cette dernière agit en défense contre la première). Aussi serait-il utile que vous précisiez votre idée concernant ce problème.
« ... car la structure qui nous aliène repose justement sur l’enfermement dans la dimension sexuelle. »
Mais justement, avec les concepts d’incestuel et d’incestualité s’est déjà autre chose qui se joue et nous sortons de ce cantonnement à cette dimension sexuelle qui n’est que secodnaire dans la théorie de Racamier, car : « LES INCESTES SONT DES AFFAIRES NARCISSIQUES AVANT QUE D’ÊTRE DES AFFAIRES SEXUELLES. » (Racamier, Paul-Claude, L’inceste et l’incestuel). Le propos est ici recopié en majuscules tel qu’il y figure dans le livre d’origine.
Autrement dit, la dimension sexuelle est un écran de fumée à ce qui se joue réellement lors d’un inceste ou dans une relation incestuelle basée sur la séduction narcissique (il en existe deux types : l’une qui aliène, l’autre qui émancipe, il en est toujours ainsi dans les conceptions de Racamier).