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(---.---.73.190) 9 janvier 2007 15:28

« L’abstention croissante ou la présence de candidats extrémistes de tous bords, signes d’un rejet du fonctionnement actuel de la démocratie en France, est un sujet de second ordre pour ces médias... »

Serait-ce donc de l’extrémisme, que de rejeter un système qui évolue vers une dictature de fait ? Vous en dites des bonnes. On est submergés de discours contre l’« extrémisme », comme contre le « populisme ». Mais la réalité est qu’on refuse de reconnaître la crise d’un système économique et social. C’est cette réalité que met en évidence l’impopularité croissante des « élites ».

Lire, par exemple, l’article de ce jour de De ço qui calt ?

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17469

Campagne présidentielle, élites mal aimées et chanson de la balance

Après les voeux du Nouvel an de Jacques Chirac, les spéculations sur son éventuelle candidature aux présidentielles de 2007 interfèrent avec la candidature de Nicolas Sarkozy, réputée majoritaire au sein de l’UMP, pendant que Ségolène Royal promet un référendum institutionnel et Francois Bayrou réclame à nouveau un changement de constitution. Les citoyens sont-ils vraiment intéressés par ce débat ? Malgré le forcing médiatique des derniers mois, il n’est pas certain que la popularité des principaux candidats soit très grande. Les Français ont voté contre le Traité constitutionnel européen, qui était soutenu par une large majorité du monde politique. Et quelle est la valeur réelle de l’être humain dans la société que ce même monde politique a façonnée ? Lorsque, au début du XXIe siècle, le droit au logement n’est pas garanti et que des SDF meurent de froid, on peut se demander si nous sommes plus prisés que des marchandises que l’on vend au poids.

(...)

Et de quelle « participation citoyenne » nous parle maintenant une classe dirigeante, politique, gestionnaire, qui depuis les années 1970 ne cesse de se doter de toutes sortes de moyens institutionnels et législatifs lui permettant d’avoir raison à tout prix contre le « petit citoyen » ? Une « élite » qui a opéré un incroyable mélange de genres entre les coupoles politique, administrative, industrielle et financière, judiciaire... Qui pratique de plus en plus ouvertement le « mais bien sûr » pour quelques-uns, alors que la grande majorité des Français se voit opposer le passage en force et le langage raide du genre : « C’est comme ça, et il va falloir vous y plier, et d’ailleurs le Conseil (X), le rapport (Y) et telle instance nous donnent raison. Adressez-vous à qui vous voudrez, nous aurons toujours raison. » Après plus de vingt ans de « gestion des Français » par la politique unique, par les réseaux de la pensée unique et par la prétendue « évidence » fabriquée avec l’aide des idéologues attitrés du système, ce sont les mêmes qui, pour les élections de 2007, nous assènent un énorme tapage médiatique à base de « rupture », de « participation », etc. Où veulent-ils en venir ?

(...)


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