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xav (---.---.16.250) 12 janvier 2007 10:31

Le vrai problème de comparaison des taux de prélèvements (impots + taxes + charges) est qu’il faudrait intégrer les dépenses de services comparables dans les autres pays.

Ainsi, les prélèvements américains sont moins élevés, mais qu’est-ce qui est prs en charge par l’Etat ?

Nous payons trop d’impots par rapport à nos voisins, si nous n’avons pas de services en rapport avec ces dépenses. Les expatriés qui reviennent « sous des cieux plus cléments » entrent souvent dans la catégorie de « ceux qui ont l’utilité de certains services ».

Par exemple, des enfants faisant des études, qui peuvent être ruineuse dans certains pays, un besoin de surface minimale pour vivre (essayez de vivre à 4 dans moins de 50m² à Hong Kong, regardez votre loyer, et comparez avec Paris .... et vous changerez peut etre d’avis sur l’avantage financier d’être expat à HK), une couverture médicale, ...

Partez au Canada, à Vancouver. Meilleurs salaires, et moins d’impots qu’en France. Mais couverture sociale à l’américaine assez couteuse. Au final, avec 50% de revenus supplémentaires par rapport à la France, vous n’êtes pas gagnant. Après, si vous montez sur des revenus supérieurs ...

Partez à Londres, et essayer d’obtenir l’équivalent de Paris en prestation. Si vous pouvez vous installer dans Paris avec votre revenu, pour le même travail à Londres (avec le salaire de là bas) pourrez vous avoir un logement à la même distance du coeur de la ville, racheter une protection sociale équivalente à la France, et envoyer vos enfants faire des études ? Ca dépend très sérieusement de votre tranche de salaire. Mais c’est vrai qu’en GB, vous n’êtes pas obligé de payer votre mutuelle si vous n’êtes jamais malade.

Il faudrait aussi rappeler un point de détail sur la définition de la pauvreté : c’est la moitié du revenu médian.

Si vous augmentez fortement les plus haut revenus sans toucher aux autres, votre revenu médian grimpe, et votre pauvreté aussi.

Si vous augmentez brutalement le nombre de bas salaire sans toucher au reste, vous diminuez le revenu médian donc la pauvreté.

Du coup, on ne peut plus estimer qui est « pauvre » (au sens n’a pas de quoi vivre décemment) réellement. Si la définition de pauvreté était basé sur la capacité d’avoir un toit décent, l’accès aux services de bases, ... serions nous si bien placés en terme de pauvreté ?

Prenons un cas tout simple. Un nouveau smicard en région parisienne. Peut-il se loger seul ? Et bien pas forcément. Pourtant est-il considéré au sens de l’OCDE comme un pauvre ?


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