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Electric Electric 6 janvier 2016 14:52

@Doume65

C’est l’essence même de la plongée de loisir : on regarde mais on touche pas. Tous les clubs de plongée ont « leurs coins » avec leurs sédentaires qu’on visite dans leur trou, dans les ragues (pour les sars), les roches plates (pour les corbs), les failles pour les mérous, .....

Les plongées au retour c’est souvent : t’as vu le mérou, il a grossi depuis l’an dernier ?!

Hélas, parfois un abruti se « fait » le mérou, le homard, on n’empêchera jamais la connerie. Toujours des mecs hors clubs, souvent des locaux. Les locaux se sentant plus légitimes que le parigot ou le lyonnais se permettent souvent des écarts et sont les premiers massacreurs de leur environnement, et les mieux placés pour pratiquer le braconnage en professionnels (oursins, épaves, thons rouges, ...). Dans les années 60, la dynamite a fait des ravages dans les calanques. Ensuite la « chasse sous-marine », comprendre le massacre des espèces nobles dans 5m d’eau, a vidé la tranche 0-30m de toutes ses espèces dépassant 2kg.

A la Ciotat, entre l’île verte et le « canonnier nord », il y a sous l’eau à 15m un tunnel qui était tapissé de corail rouge. C’était une plongée marronnier. Un beau jour, des corailleurs pirates se sont fait la grotte et n’ont laissé que la roche.

Alors, les boues rouges, oui c’est pas la joie, mais le vidage de la Med en 15 ans à peine est le fait exclusif des chasseurs sous-marins, dynamiteurs et autres aigrefins qui viennent aujourd’hui jouer les repentis ou les écolos d’opérette (Falco l’a reconnu avant sa mort). 3 chasseurs sous-marins peuvent vous vider une crique de tous ses sédentaires nobles en moins de 2 heures, et la poiscaille prend le chemin des restaus du coin sous le manteau, un grand classique.

Si la mer est vide, c’est pas les boues rouges, c’est clairement la pression humaine de Monsieur toutlemonde, (rejets) et le braconnage, la véritable plaie de la côte.

On peut aussi se régaler sans détruire :

Recette facile : ramasser 4 ou 5 anémones de mer dans 50cm d’eau en décollant le pied. Passer au vinaigre (ça tue le venin et élimine les gravillons). Couper en dés. Rouler dans une pâte à beignet ou dans la farine mélangée avec 1 pointe et d’ail et de persil. De l’huile dans une poêle, un aller retour et miam miam.

Goût : iodé, entre l’oursin et le violet. Sublime ! Un vrai bonbon des mers !


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