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Dominique Larchey-Wendling 16 janvier 2007 15:31

La « nécessité » de croitre indéfiniment est profondément liée à la manière dont fonctionnent les prêts monétaires aujourd’hui. Lorsque vous empruntez de l’argent à 5% par exemple, vous devez en moyenne sur la durée du prêt être capable de générer un bénéfice au moins égal aux 5% annuels d’intérêts par rapport à votre investissement. Sinon, c’est la faillite.

L’économie actuelle globale fonctionne avec de l’argent virtuel, en ayant emprunté de l’argent sur l’avenir, c’est à dire, en pariant que la croissance future remboursera les intérêts des dettes contractées aujourd’hui. Comme ce genre de comportement est maintenant général (pour « dynamiser » l’économie), ne pas croitre signifierait la banqueroute du système dans son ensemble. Le système des retraites par répartition est lui aussi fondé sur la croissance (de la population.)

Je ne vois pas de solution à ce cercle vicieux qui ne passe pas par une contraction économique accompagnée d’une réduction brutale des niveaux de vies ou des populations, à moins de changements radicaux dans le fonctionnement de nos sociétés.

Ignorer ce problème n’est pas une solution car la croissance de l’activité économique est de toute manière contrainte par celle de l’énergie instantanément disponible et cette dernière est amenée à stagner voir à diminuer dans un très proche avenir, à la suite de l’arrivée du « Peak Oil » global.


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