@ l’auteur
Le pape François méritera vraiment vos félicitations quand il ne se
contentera pas, hors du principal guide
pour les croyants de son Église, de « remettre l’Homme et l’Amour du prochain au coeur de la pratique
religieuse chrétienne", ce qui est effectivement déjà une très bonne
chose.
Il lui faudra très officiellement et très publiquement détruire la monstrueuse re-sacralisation et re-justification de
la prétendue bonne violence prétendument
commandée par Dieu pour de
prétendues bonne raisons.
2000 ans après la tentative de Jésus de Nazareth de pacifier sa
religion - tentative qui l’a conduit à accepter d’en mourir sous la torture - c’est
dans son Nouveau Catéchisme que l’Église catholique a réaffirmé que les
appels à massacrer massivement qui sont attribués à Dieu dans l’Ancien
Testament le sont toujours avec raison.
Il serait honnête et courageux de ne pas attendre la mort de Benoît
XVI, principal responsable de la re-sacralisation de la prétendue violence
divine, pour prononcer la désacralisation.
Comme tous les autres humains, Benoît XVI a le droit de regretter publiquement,
avant de mourir. ce qu’il a fait de pire. Le pape François doit lui en donner
l’occasion.