SYRIE : Panique chez Daesh et ses alliés
Pour que « Le Monde » titre « Les rebelles syriens en pleine déroute » il faut que ce soit sérieux !
Et oui, les « rebelles » syriens, doux
nom pour les tueurs sanguinaires de Daesh et ses alliés, sont en pleine
déroute, pourchassés par l’armée arabe syrienne appuyée par la chasse
Russe. Beaucoup s’enfuient en Irak… et en Turquie ! En Turquie où ils
sont remis en forme, avant d’être renvoyés en Syrie !
Sur le plan diplomatique c’est la
panique dans les chancelleries occidentales, qui font donc le forcing
pour obtenir un cessez-le-feu, espérant ainsi donner du temps à leurs
alliés, les fameux « terroristes modérés » qui combattent contre l’armée
arabe syrienne sous une façade de lutte contre Daesh, le temps de se
réorganiser.
Car il serait inutile de le nier, il est
parfaitement exact que la chasse russe frappe indifféremment Daesh, et
les alliés de Daesh soutenus par les Américains.
La Turquie par ailleurs, voyant l’armée
arabe syrienne arriver à sa frontière, d’une part donc envoie des
renforts à Daesh, et d’autre part bombarde les positions kurdes en Syrie
sans se soucier que ceci soit une agression directe contre un état
souverain. Et là une fois encore les Américains jouent double jeu : d’une
part ils « condamnent » – mollement – ces bombardements, mais surtout
ils les encouragent en sous-mains, dans l’espoir inavoué qu’ils
entraineront une riposte syrienne – la Syrie a d’ailleurs pilonné des
positions turques en Turquie hier – et surtout de la chasse russe contre
la Turquie, alliée de l’OTAN. Ceci donnerait alors à l’OTAN le prétexte
d’intervenir, et par la-même donnerait un répit aux « terroristes
modérés » alliés de Washington.
La volonté affichée de Ryad d’envoyer
également des troupes va dans le même sens puisque le but principal de
Washington et de ses alliés est non pas de liquider Daesh, mais de
liquider le Président Assad.
le Président Assad qui a d’ailleurs
déclaré être prêt à quitter le pouvoir par le biais d’élections pour que
le peuple syrien décide de qui dirigera son pays, mais seulement après
que Daesh ait été éliminé. Ce qui a fait pâlir Obama qui sait
pertinemment que l’élimination de Daesh, si elle s’avérait possible,
prendrait plusieurs années… et surtout irait contre les intérêts des
Etats-Unis qui l’utilisent comme « proxy » dans la guerre en Syrie
contre la Russie.
Il est probable que la Turquie cesse ses
bombardements en Syrie très rapidement, Erdogan sachant parfaitement
qu’il ne fera pas le poids contre la Russie, allié officiel de la Syrie.
Mais dans le cas contraire il ne fait aucun doute qu’Assad ripostera
bien plus durement qu’avec quelques salves d’artillerie contre la
Turquie : les S-400 de défense aérienne déployés en Syrie ne feront
qu’une bouchée des chasseurs turcs. Dans cette hypothèse, Obama aurait
par contre obtenu ce qu’il voulait : l’OTAN sera en droit d’intervenir
directement « pour défendre la Turquie, membre attaqué ».
C’est pour cela que pour l’instant la
Russie ne répond pas militairement à ces attaques, mais ceci ne saurait
durer et la Turquie devra soit se calmer d’elle-même soit… se faire
calmer, avec les conséquences que cela entrainera. La Russie n’a de
toute manière aucune intention de cesser l’aide à la Syrie tant qu’une
menace terroriste subsistera.
source : https://jeanfouche.wordpress.com/2016/02/15/syrie-panique-chez-daesh-et-ses-allies/
Réseau International