• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


bakerstreet bakerstreet 18 février 2016 23:41

@Michel DROUET
Je ne prétend pas qu’elle cache quelque chose, mais le traitement m’apparaît particulier, lié au fait que le type est agriculteur. Comment aurait été la même information si cette femme avait été victime d’un SDF, ou d’un migrant à Calais ?...On se croirait au states , où la gravité d’un crime se module différemment selon la race et l’origine, le statut social des bourreaux et des victimes.....Sur cette affaire, les journalistes nous donnent des renseignements étonnants, bien peu en rapport avec les faits, qui à ce moment de l’enquête n’ont pas à être commentés : Par exemple, on nous apprend que les frères n’étaient pas endettés, qu’ils payaient cash, comme si le crédit et l’endettement étaient des circonstances qui pouvaient expliquer ce genre de passage à l’acte. 

Mais qu’est ce que ça à voir ?....Pourquoi ne laisse t’on pas l’enquête se faire, comme vous dites, au lieu de chercher à exonérer, à amoindrir la brutalité des faits. 
Dans un premier temps, le maire donne un témoignage lambda, genre « des gens très respectables, bien intégrés, qui se serait douté »...Alors qu’en off, on apprend que les deux frères passaient leur temps à s’engueuler. 
Bref, je pense qu’il y a malaise à commenter ce fait divers, qu’on ne veut pas rattacher à la crise actuelle, mais qu’on le rattache tout de même dans les explications. 
C’est toute cette ambivalence des attitudes, sur fond de non dits, et de refoulement, où l’on parle du crime, mais en mettant la crise par derrière qui me semble évidente, et intéressante à saisir. Elle est à mettre en parallèle avec la violence qui traverse le monde agricole, depuis si longtemps. Et cela sous de multiples aspects : Violence faite aux hommes, aux animaux, à la nature. Un modèle imposé aux forceps, maintenu par les lobbys, et totalement « clivé » de la réalité. A la fois dans le modernisme du marché ouvert quand ça l’arrange, et dans la demande de protection de l’état quand ça va mal...Je suis beaucoup plus ouvert à la plainte avec les paysans qui ont tourné le dos au productivisme. Malheureusement, beaucoup refusent d’évoluer, dans un système qui n’a plus de sens. Quand à leurs exactions elle me font gerber : Beaucoup profitent de l’occasion pour se débarrasser de leurs détritus et déchets dangereux, mettant la population en danger : J’ai vu des automobilistes aux yeux irrités par les feux de pneus, et que penser de ces vieilles plaques de fibro ciment amiantées sur un bûcher, avec les particules qui s’envolaient à tout vent !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès