@Robert Branche
Ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire.
Il me semblait que votre article signifiait surtout que le bon sens devrait pousser à réfléchir avant d’agir.
En couplant cette remarque à celle de ceux ceux (tel Alfred Tomatis) qui relient nos capacités de penser à notre maîtrise du langage, ne devons-nous pas plutôt admettre la potentialité incontournable d’un pouvoir de la parole ?
( raccourci d’argumentation, pour frapper les esprits : dictateur = celui qui dicte !)
L’image que je voulais montrer pourrait être re-formulée en :
Délocalisons les dictats ! en accordant la même écoute (reconnaissance attentive et officielle) à ce que chacun des citoyens veut publiquement dire, plutôt qu’en n’écoutant qu’un seul « dizeux » !
Il est vrai, par contre, qu’intervient un aspect temporel, lorsque l’on se rend compte qu’action et réflexion/parole ont quelque chose de consubstantiel : ces deux phénomènes sont inter-dépendants et s’alimentent l’un l’autre.
C’est bien pour cela que les nouveaux cahiers de doléances/suggestions se devront d’être permanents, asynchrones, en mode temps-réel court (à faible temps de réaction) ... car le temps de réaction de 5ans de notre actuel stratagème de légitimation, est dangereusement obsolète.