@Hervé Hum
’’la valeur de la rareté n’est
pas défini par le produit lui même, mais par la quantité de
travail humain nécessaire à sa production.’’
L’œuvre d’art
contredit justement cette assertion. Le prix auquel un Picasso
vendait ses tableaux ne dépendait pas du temps qu’il avait mis à
les peindre mais de la concurrence entre les acheteurs avides de les
posséder, autrement dit de la force de la demande pour un produit unique, irremplaçable.
De même ceux qui
découvrent par hasard un trésor archéologique n’ont pas fourni de
laborieux efforts. C’est bien la rareté de leur trouvaille qui fait
sa valeur.
Bien entendu, la
rareté est relativisée par la puissance de la demande.
Ainsi, les efforts
pour obtenir un kg d’or sont, du fait de la puissance croissante des
machines, bien moindre aujourd’hui qu’hier. Mais comme le nombre des
acheteurs a augmenté au moins aussi vite que la production, le prix
de l’or demeure très élevé car rien ne peut le remplacer dans
l’usage qu’en font les humains.