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En réponse à :


chapoutier 16 mars 2016 09:58


Comme personne n’est dans la tête de l’état major russe, on ne peut que spéculer sur le retrait annoncé par V. Poutine.

Alors spéculons :

par ce retrait, les Russes reprennent une fois de plus l’initiative sur le terrain diplomatique . Poutine passe subitement des échecs au poker en faisant une grosse relance en mettant sur la table le retrait d’une partie des troupes russes. l’ampleur du retrait n’est pas explicité clairement. Maintenant les saoudiens, turcs etc etc vont devoir décider quelle va être leur attitude.

Et c’est là que ça devient intéressant :

- soit les turcos saoudiens continue à pousser contre l’état légitime syrien, dans ce cas les Russes pourront pointer du doigt leur jusqu’au boutisme

- soit ils rentrent dans le jeu et doivent trouver quelque chose qui équilibre le retrait russe

Dans les deux cas, Poutine y regagne de la souplesse diplomatique, fait gagner du temps supplémentaire au régime syrien sans l’abandonner puisque que les bases russes resteront, sous une forme ou sous une autre, et qu’ils peuvent revenir aussi vite qu’ils partent.

Mais à mon sens, le plus important dans cette affaire de retrait, c’est qu’il s’agit d’une réponse anticipée au plan B de l’impérialisme US dont certains nient avec véhémence l’existence.

En annonçant le retrait russe ( et en le mettant immédiatement en application) VP coupe l’herbe sous les pieds à tous les va en guerre suniens, en gardant la possibilité de revenir à tout moment.


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