Bref, tous les ingrédients sont réunis : motifs fumeux, méthodes d’un
autre âge et pilotage organisé
par des gens qui — pardonnez-moi — n’ont
sans doute d’un ordinateur qu’une vision très théorique et lointaine.
Nous allons à coup sûr assister à un nouvel épisode calamiteux du
colbertisme à la française : une grande mobilisation nationale
(notamment des contribuables), d’intenses efforts de communication,
quelques retards auxquels viendront vite s’ajouter quelques déconvenues
d’ordre technique et, finalement, rien.
On a vu le désastre dans l’Éducation Nationale qui a abouti à un abandon complet, suivi d’une rente versée à Microsoft (Bill Gates reçu comme un chef d’état par tous les présidents successifs).