@ l’auteur
Pierre Régnier :
Votre article est solide, mais vous sous-estimez l’importance de la croyance religieuse criminogène dans
les motivations des meurtriers agissant au nom de Dieu.
Si vous acceptiez de l’inclure dans les motivations de ceux qui ont
tué aujourd’hui à Bruxelles, comme d’autres de même religion en janvier et en
novembre à Paris, vous seriez amené à ajouter à votre liste de responsables (au
moins partiellement et indirectement) les dirigeants de l’Église catholique qui
ont réaffirmé, dans leur Nouveau
Catéchisme, que les appels à massacrer contenus dans l’Ancien Testament, étaient à juste titre attribués à Dieu.
Croyants, agnostiques et athées ont à exiger ensemble que soit dé-divinisée, dé-dogmatisée et désacralisée
la violence religeuse.