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Aurelien Veron 18 janvier 2007 13:06

Les grandes surfaces, qui ont ainsi conquis un marché lucratif (et qui se battent pour développer leurs propres « lignes de livres » moins chers tant la marge des livres des grands éditeurs est forte pour eux) et mis en avant les livres les moins exigeants intellectuellement : pas de vendeurs pour conseiller le lecteur, tout est facile à lire.

La FNAC n’aurait jamais pu s’installer sur les spots les plus chers en centre ville si elle s’était cantonnée à l’électroménager comme Darty par exemple. Le livre, c’est à la fois une marge élevée, une image de prestige intellectuel qui attire les cadres et classes moyennes supérieures. Entre 1983 et 1990, il ; me semble que la part de marché de la FNAC dans les ventes de livre passe de 3 à 12 % ! Ce n’est pas rien.

Enfin, les petits libraires restent confrontés à l’exploitation modeste sur un m2 qui grimpe vite, aux charges URSSAF qui limitent le nombre d’employés...et donc de vente de livres. Ils ont du mal à étoffer leur offre s’ils ne disposent pas de la surface nécessaire ou de la tréso pour disposer de stocks qui assurent la diversité ou investir sur un nouveau créneau (surtout que leurs conditions d’avance de tréso, de reprise des invendus ne sont pas les mêmes que les grosses centrales d’achat). Heureusement, certains ont su jouer sur la qualité de l’accueil et de la sélection et sur des niches qui marchent.

Petit libraire, ai-je tort sur ces points ?


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