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charmord (---.---.87.13) 18 janvier 2007 16:08

2- Les approches scientifiques des causes de la chute des trois tours -

De nombreuses questions sont adressées par des scientifiques et spécialistes aux explications officielles qui ont été données de l’écroulement de ces trois tours et, plus encore, à la méthodologie très discutable adoptée pour ce faire.

- Tout d’abord, sans devoir plonger dans les arcanes techniques de ces études, on constate que celles qui défendent la version des autorités (FEMA, NIST, Eagar , ...) ont en commun d’ignorer, négliger ou sous-estimer les éléments factuels suivants :

a) des grandes quantités de métal en fusion ont été localisées dans les débris des tours ; un pompier a parlé récemment d’une « fonderie » tant le métal en fusion y était présent . Plus de huit semaines après les attentats, les ruines étaient encore fumantes et les semelles des sauveteurs fondaient...

En outre, sur certaines images des WTC1 et 2 peu avant qu’elles ne s’effondrent, on voit distinctement s’échapper des cascades de métal en fusion.

Si l’on part du principe que l’acier n’a pas atteint la température de fusion à cause des feux d’hydrocarbures qui se sont déclarés dans les tours, ce qui ressort de tous les rapports scientifiques, en ce compris ceux qui soutiennent la version gouvernementale des événements , il est légitime de se demander ce qu’est ce métal en fusion et ce qui l’a causé ?

Les explications que le NIST a finalement données selon lesquelles il pourrait s’agir d’aluminium fondu provenant de l’enveloppe des WTC et/ou de la carlingue de l’avion semblent contredites par les observations des sauveteurs ainsi que par des tests visuels et chimiques effectués dernièrement par le Professeur Jones qui avance l’utilisation d’explosifs déclenchés en différents endroits des tours pour expliquer ce phénomène (super termites, charges coupantes et explosives). Faut-il ajouter que les mêmes phénomènes de très hautes chaleurs et métaux en fusion ont été observés dans les débris de la tour 7, absents de tout débris d’avion ?

Ce phénomène ne devrait-il pas être étudié plus avant par un bureau d’expertise avant de tirer des conclusions qui, à défaut, ne peuvent nécessairement qu’être partielles ? A cet égard, l’argument d’autorité avancé par A. Cockburn qui prétend se fonder sur les dires d’un expert non autrement identifié pour dire que la thèse des explosifs est invraisemblable paraît bien léger au vu des éléments qui sont avancés par ceux qui demandent à ce que l’enquête soit complétée pour intégrer cette hypothèse de travail.

b) vitesse d’effondrement des tours (de 10 à 12 secondes selon le rapport de la commission (p. 305) et le NIST, pour les WTC 1 et 2 et à peine 6 secondes pour le WTC 7 : On est guère éloigné de la chute libre d’un objet. Si le temps d’effondrement de ces tours varie selon certaines sources, il ne semble plus guère contesté que les tours se soient effondrées comme si aucun obstacle ou presque ne se trouvait en dessous des étages impactés. Selon le NIST, les étages inférieurs, en ce compris les 47 colonnes du noyau ont offert une résistance minimale au poids des étages qui se trouvaient au dessus de la zone d’impact .

N’est-il pas déjà étonnant que ces colonnes lâchent au niveau de l’impact des avions dans un mouvement uniforme - après tout, le même NIST rapporte que les tours avaient été conçues pour supporter le choc d’un avion à pleine vitesse - 600 MPH ?

De même, la théorie selon laquelle le revêtement ignifuge des tours aurait été délogé suite au choc des avions est également critiquée par certains scientifiques et experts, en particulier par K. Ryan, qui a travaillé dans la société ayant certifié la résistance de l’acier au feu avant de devoir prendre la porte quand il s’est intéressé de plus près au rapport du NIST, qu’il considère comme une suite d’aberrations (cfr infra, note 15).

Que penser encore du fait que ces 47 colonnes se soient sectionnées, au fur et à mesure de l’écroulement vertical des tours, en ce compris aux étages dont la structure était, selon le NIST, intacte ? Le tout avec une telle violence que l’on a retrouvé divers morceaux de colonnes encastrées dans les immeubles alentours, dont un morceau évalué à près de 270 T semble avoir été projeté à plus de 100 mètres .

Le NIST fait taire toutes ces questions en ignorant volontairement la dynamique de chute de la tour . En clair, ce qui a causé la désintégration du noyau des tours en milliers de morceaux et la pulvérisation du béton en cours de chute, ne mérite visiblement pas d’être investigué selon les scientifiques défendant la version dominante de la chute des tours, qui n’accordent pas davantage d’intérêt aux phénomènes peu courants de coulées pyroclastiques constatés le 11 septembre (nuages de poussières ayant une densité anormalement élevée en raison du phénomène explosif qui l’a produit).

N’y a-t-il pas là comme une lacune méthodologique qui légitime certains soupçons d’instrumentalisation de cette étude ?

c) Que fait-on des trois étages intermédiaires renforcés où se trouvaient les techniques (Ils séparent les WTC en trois blocs) ? Ceux là également ont été emportés comme une plume dans un cyclone. C’est d’autant plus étonnant que l’on voit très clairement le haut de la seconde tour qui bascule dans les premiers mouvements de son effondrement . N’aurait-on pas attendu que la partie supérieure de la tour qui bascule continue ce mouvement, tout spécialement eu égard à la résistance offerte par l’étage technique qui se trouvait juste en dessous du lieu du crash ?

d) Et last but not least, Eagar et les autres chercheurs qui confirment la version officielle n’accordent pas la moindre attention aux nombreux témoignages qui émanent de pompiers, paramédicaux, journalistes, spécialistes de la démolition décrivant, parfois avec une troublante précision, des explosions. C’est d’autant plus incroyable quand l’on sait comme les témoignages des personnes ayant aperçu l’avion A.77 s’écraser sur la façade du Pentagone, ont au contraire été déterminants pour contrer les « no fly theories » lancées un peu rapidement, il est vrai, de ce côté de l’atlantique.

Ces témoignages n’ont certes pas de valeur scientifique mais restons conséquents, lorsque, comme en l’espèce, un très grand nombre de témoins fait part de phénomènes concordants, comme des explosions, flashes, tremblements, il est plus que suspect de ne pas les analyser dans le cadre d’une enquête officielle et plus encore de les nier purement et simplement... J’ose penser que vous ne me contredirez pas et que votre rédaction s’étonnera comme moi , au vu des passages qui suivent, que le rapport de la Commission Kean et Hamilton ne mentionne qu’une seule fois le mot « explosion », et encore pour parler des attentats de 1993...

- Témoignages d’explosions précédant directement la chute des tours-

On ne compte pas moins de 116 pompiers qui rapportent avoir vu, entendu et/ou ressenti des explosions et flashes à divers niveaux (dans le bas et le milieu des tours, en général), juste avant de les voir s’effondrer. (La chronologie est importante, si l’on sait en outre que le son est parvenu aux oreilles des témoins avec un temps de retard). Certains parlent de flashes rouges s’éparpillant horizontalement autour des tours tout en évoquant directement la ressemblance avec les démolitions contrôlées .

Les sites défendant la version officielle tentent de dire que ces témoignages ont été extraits de leur contexte. Pour les avoir lus dans leur intégralité, c’est faux : alors que l’on ne pose pas la question aux pompiers, nombreux sont ceux qui en parlent d’initiative .

Et pourquoi donc ignorer la manière dépourvue de toute ambiguïté dont les journalistes rapportent les faits en live et les nombreux témoignages des personnes sortant des tours, qui parlent de « bombs in the building », « secondary device », « explosion », etc, ... avant la chute des tours ? Etes-vous au nombre de ces personnes un peu délirantes qui critiquent l’authenticité des témoignages figurant dans ces nombreux documentaires compilant les témoignages . Il n’y a pas un mot de ces explosions dans le rapport de la Commission alors que les reportages des journalistes qui étaient sur place démontrent que ces explosions et bombes étaient un sujet de préoccupation majeur au moment où les attentats sont survenus. Avons-nous la permission de la grande presse de nous en étonner ?

- Témoignages de bombes explosant avant le crash des avions-

Des détonations de bombes furent rapportées de diverses sources dans les sous-sols, juste avant l’impact des deux avions. Le document 9/11 Mysteries précité montre cela mieux que n’importe quel discours .

- Il faut déplorer aussi que les thèses officielles de l’effondrement des tours soient, même cinq ans après les faits, multiples et discordantes.

La théorie originaire défendue par le Professeur Eagar - celle du pancake collapse (empilement des étages à partir du point d’impact)- est rejetée par le NIST qui lui substitue une nouvelle explication basée sur le relâchement de la structure à la hauteur de l’impact en raison de son affaiblissement dû à la chaleur des incendies et à la perte des propriétés ignifuges de l’acier. Vu les faiblesses et silences du rapport du NIST , un récent article et nième article de debunking des “thèses conspirationnistes”, également publié dans counterpunch, semble quant à lui revenir à la thèse du pancake collapse .

De telles discordances ne méritent-elles pas d’être tranchées par un organe scientifique indépendant ? S’il est impossible au non scientifique que je suis d’affirmer ou dénier catégoriquement que les WTC ont fait l’objet d’une démolition contrôlée, il me paraît ahurissant que toutes les enquêtes officielles - postérieures à l’enquête criminelle qui plus est- aient omis d’analyser les éléments qui ne concordent pas avec la version défendue.

Une enquête qui se clôture, avec un tel constat de carence, est tronquée, au mieux inachevée.


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