La société du mensonge.
Ce qu’il me semble, mais je peux me tromper, c’est qu’à l’époque de Debord, le spectacle était le moyen par lequel la société mettait en scène le rève d’elle même pour le faire advenir. C’est l’époque uù les hommes marchaient sur la lune, où il y avait les réussites de la médecine, le progrès sans fin.
On nous vendait du rève.
Or il y en plus en stock.
Aujourd’hui on nous vend de la peur.
Je sais bien qu’à l’époque il y avait la peur du grand méchant Russe, mais le sentiment que j’ai, c’est que dans notre société sans avenir, il n’y a plus que la peur qui puisse maintenir notre cohésion.
Nous n’avons plus un idéal commun, mais une peur commune et c’est elle qui nous unit.