@lsga
Dans les années 50 et 60, l’usage de la lecture est on ne peut plus répandu, au point que certains écrivains protestent sur le fait que le livre de poche démocratise la pensée, et par là leur semble t’il la désacralise.
Les médecins auront le même type d’arguments pour lutter contre la sécurité sociale, et la perte du soit disant aura de la médecine.... Ecoutez donc n’importe quel documentaire sur ces années là : Dans les interviews, on est épaté devant la qualité du verbe, la pensée, la qualité critique, indépendamment du milieu.
Rien à voir à voir avec la plupart des esprits brouillons et infatués actuels. Pour la connaissance du monde, cela va de pair...Il semble bien que l’offre extraordinaire en ligne, ne donne pas les promesses, sinon au travers de l’usage intempestif du copié collé qui a rendu caduque toute recherche personnelle, la patiente et l’élaboration qui fonctionnent avec.
Un drame ! Car comme pour les voyages, le trajet et ses péripéties comptent au moins autant que le but et son prétexte. Cela dit, inutile de pleurer sur le passé, mais ne diabolisons pas non plus !
Car si le mieux est parfois l’ennemi du bien, il ne faudrait pas déformer celui ci, pour justifier le pire.