@Gilles Mérivac
Ils auront peut-être gagné une chose par la gréve qui bloque tout : fait prendre conscience à quelques uns, qui les considère comme quantité négligeable, que ce sont bien les salariés qui font tourner la machine.
S’ils sont les mieux protégés et les mieux pays, cela prouve autre chose : des salariés qui se syndiquent et qui se bougent sont mieux traités que les autres.
Vous parlez de « réformes ». Ce terme de la novlangue libérale signifie exactement « régression sociale », c’est à dire précarisation, perte de droits, baisse de la part des salariés dans la distribution des richesses.
Un syndicat est exactement dans son rôle quand il combat son genre de « réforme ».
La finance a choisi de délocaliser massivement la production pour optimiser ses profits à court terme. Dans une telle situation qui est objectivement l’ennemi de notre l’économie, le salarié ou l’actionnaire ?