@Shawford
On devrait peut
être surtout considérer le robot comme un travailleur à part
entière et qu’il soit considéré comme redevable de charges
sociales et patronales.
Visiblement,
vous croyez que les robots du futur (qui n’existent pas encore)
seront androïdes comme dans les romans et films de science-fiction.
Mais il n’en sera rien, car cela ne sera pas la forme optimale pour
les fonctions qu’ils devront exercer.
Les
seuls robots androïdes qui pourront être fabriqués, indiscernables
d’un être humain, homme ou femme, auront une fonction sexuelle et
poseront des problèmes d’éthique et de confusion des sentiments
humains qui amèneront sans doute à leur interdiction.
Mais
pour piloter une voiture ou un avion, il serait stupide de créer un
androïde sur un siège de conducteur ou de pilote : l’ordinateur
constituant l’essentiel du robot, miniature, agira sur des commandes
électriques par l’intermédiaire d’un « modem » transformant
le message binaire envoyé en impulsions électriques dosées vers
les servo-moteurs.
Naturellement
des capteurs renverront en retour des informations sur les mouvements
réellement effectués. L’ordinateur recevra aussi des informations
sur son environnement de toutes sortes d’appareils, radars, caméras,
GPS, gyroscopes etc. Le microprocesseur sera ultra-rapide et
multicœurs.
Les
robots seront utilisés aussi dans l’agriculture biologique pour des
travaux minutieux comme des plans, des cueillettes de fruits dans les
arbres etc. Pour cette dernière mission, une sorte de bras mécanique
léger sera la forme de robot adaptée, pas un androïde montant sur
une échelle.
Enfin,
il ne faut pas confondre les automates programmables d’aujourd’hui
avec de véritables robots, (les « robots » androïdes
japonais sont des gadgets sans avenir) qui demanderont de gros
progrès dans tous les domaines en informatique, ou plutôt une
révolution dans les cerveaux des informaticiens.