@Extra Omnes

Votre remarque est intéressante, mais amène quelques remarques.

Le coréen s’écrit avec un alphabet (pas le nôtre, mais un alphabet), le hageul qui comporte une quarantaine de lettres.

Pour le Japon, c’est un peu plus nuancé, il s’agit essentiellement d’alphabetS (katakana, hiragana), les lettres exprimant des sons, pour lever des ambiguïtés, on superpose des logogrammes d’origine chinoise mais adaptés au japonais. C’est donc un système d’écriture mixte.

La Suisse et la Finlande qui occupent les rangs suivants écrivent avec l’alphabet latin. Dans ces deux pays, l’effectif par classe ne dépasse jamais 20-22 élèves.
En Suisse les enseignants sont très bien rémunérés (à Bac+5 obligatoire, ils ont un salaire de l’ordre de 10.000 € mensuel), ils ont un statut social tout à fait convenable.
En Finlande, les enseignants sont également bien rétribués (moins qu’en Suisse), mais ils ont un statut social élevé et enviable.
Donc, tant en Suisse qu’en Finlande, les enseignants sont motivés.
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Effectivement, votre question est pertinente (je me la suis déjà posée, sans avoir de réponse) pour les quatre premiers du tableau qui écrivent avec des idéogrammes (je dis idéogrammes pour simplifier).
Il ne faut pas perdre de vue que l’apprentissage de la lecture est difficile.
Pour un usage basique des langues chinoises écrites, il faut maîtriser au moins 1000 sinogrammes ; 4000 pour une personne moyennement cultivée et plus de 10.000 pour un lettré (il y aurait près de 50.000 sinogrammes).
Au surplus, un Chinois doit lire chaque jour pour entretenir ses facultés de lecture.

Bien sûr, le temps consacré à l’apprentissage de l’écrit ne l’est pas pour les math et pourtant, les petits chinois réussissent.
Mais il faut apporter une nuances, dans l’Asie sinisée, il y a beaucoup de « rabâchage ». Il est plus que fréquent d’entendre, en passant le long d’une école tout une classe ânonner : « une fois deux, deux ; deux fois deux, quatre, trois fois deux ... ».
L’apprentissage de l’écrit implique grand travail et discipline (et la discipline dans une classe asiatique n’est pas un vain mot). Alors, sans doute, travail et discipline permettent également de réussir en math.
Mais, au niveau de l’inventivité, je suis plus réservé.